Menu Fermer

Qui sont les adventistes du septième jour ?
Une authentique Eglise chrétienne qui croit fermement que le prochain retour du Christ constitue l’espérance du christianisme.

Sa mission particulière est de transmettre cette espérance dans la société. Jésus-Christ est au coeur de cette espérance.
Les adventistes considèrent que leur tâche est de proclamer l’espérance liée au retour glorieux de Jésus (Apocalypse 14:6-12). Ils cherchent à rassembler autour de cet espoir, un peuple de croyants prêts à accueillir le Christ comme Juge et Roi.

Que Signifie « Adventiste du Septième jour » ?
« Adventiste » signifie : « celui ou celle qui attend le retour de Christ ». La Bible dit que Jésus, après sa résurrection et avant de monter au ciel, a promis à ses disciples qu’il reviendrait sur Terre pour mettre fin à la souffrance, au mal et pour inaugurer un monde nouveau. « Du Septième jour » ? Parce que selon la Bible, le sabbat est le septième jour de la semaine (le samedi). C’est un jour choisi et réservé par Dieu comme lui étant réservé, mis à part. En savoir plus.

L’Église adventiste, c’est plus de 70 000 des lieux de culte répartis dans 204 pays du monde pour environ 18 millions de membres. Son action s’articule autour de 6 engagements qui sont :

  • Solidarité,
  • Éthique,
  • Santé,
  • Éducation,
  • Relations interconfessionnelles,
  • Liberté de conscience.

Depuis sa fondation, l’Église adventiste du septième jour a montré l’intérêt qu’elle portait à tous les hommes, mais plus particulièrement aux plus vulnérables, que ce soit en temps de paix ou lors de conflits ou de catastrophes naturelles.

Les aides apportées par les centres nationaux du Secours adventiste ainsi que par le réseau mondial de l’Agence adventiste d’aide et de développement (ADRA), qui compte plus de 140 bureaux dans le monde, permettent de soulager les souffrances physiques et morales des personnes en difficulté tout en respectant leurs cultures et leurs croyances.

Par exemple, au cours de l’année 2008, ADRA International a géré 2431 projets humanitaires et a secouru plus de 36 millions de personnes. Les dons recueillis et transmis aux personnes dans le besoin se sont élevés à 127 millions d’euros. Les distributions de vêtements, de produits alimentaires se sont montées à 9,4 millions d’euros et les produits d’hygiène et de matériel médical à 56 millions d’euros.

Chaque année, durant la période hivernale, des milliers de repas chauds sont distribués à des personnes en situation de précarité. Des centaines de nuits d’héber­gement sont offertes à des sans-abri. Dans de nombreux centres du Secours adventiste, une aide sociale est accordée. Elle peut consister en un accompagne­ment, en aides ponctuelles pour régler des factures, en remise de chèques de service pour des achats de produits alimentaires ou d’hygiène. Les centres assurent également des permanences pour la distribution de vêtements.

L’action sociale de l’Église adventiste est non seulement une activité caritative mais aussi une mise en pratique de ce qui est l’essence même du christianisme et de la religion: l’amour de Dieu et la compassion pour le prochain.

Site web Canada : https://fr.adra.ca/

Site web France: www.adra.fr

Site web Suisse: www.adra.ch

Site web Belgique: www.adra.be

La société d’aujourd’hui est confrontée à de multiples défis qui sollicitent des prises de position sur le plan éthique. L’Église adventiste n’a jamais eu la prétention d’adopter une position rigide en s’ingérant dans les consciences. Les adventistes souhaitent contribuer au débat en appuyant leurs choix sur les principes de la Bible.

Des groupes de réflexion composés de théologiens, de scientifiques, de médecins et de psychologues ont étudié et se sont prononcés sur certains faits de société néces­sitant une parole publique. Parmi eux, on peut citer le Centre de recherche et d’ensei­gnement de bioéthique de l’université de Loma Linda (États-Unis), la Commission d’éthique de l’Union francobelge des Fédérations adventistes de France, de Belgique et du Luxembourg.

Plusieurs sujets sont abordés:
Le racisme (1995), la cohabitation (1985), les comportements sexuels (1987), le sida (1990, 1996), l’avortement (1992), la protection de l’environnement (1992), les mani­pulations génétiques (1995), le problème de la violence familiale (1995-1996), etc.

À propos du sida (1990-1996)
Dans le cadre de la prévention du sida, l’Église adventiste prône les relations hétérosexuelles au sein d’un couple fidèle, dans le mariage et pour la vie. Elle est néanmoins favorable aux mesures qui sont susceptibles de réduire les risques de contamination. Elle souhaite une prise en charge chaleureuse des malades atteints du sida.

Vous pouvez télécharger quelques unes des déclarations ou vous procurer les trois livrets de ces déclarations en vous rendant sur le site:
www.adventiste.org/engagements

Pour une éthique adventiste :

  • L’adventiste face à l’alcool (mars 2003) 
  • Le mariage (1999)
  • Les nouvelles formes de conjugalité (mars 2004)
  • Parures et bijoux (novembre 2005)
  •  A propos de pratiques comme le piercing, le tatouage (novembre 2005)
  • Réflexion sur les «bébés médicaments» (mars 2006)
  • Violence et non-violence (septembre 2006)
  • Respect du droit à la propriété intellectuelle (octobre 2007)

Une série de déclarations sur la maltraitance :

  • Abus sexuel sur un enfant
  • Protéger les enfants
  • De la violence dans la famille
  • Violence domestique

L’un des objectifs de l’Église adventiste consiste à promouvoir un enseignement pratique et équilibré des principes de santé tout en privilégiant la prévention.

Les soins
Les adventistes offrent aux malades une infrastructure médicale composée d’hôpi­taux, de cliniques et d’unités de soins un peu partout dans le monde. Chaque année, dans près de 600 établissements médicaux, plus de 90000 salariés (médecins, infirmiers, techniciens de santé) dispensent des soins, de l’aide et du réconfort à leurs patients. Certaines de ces unités médicales sont constituées par des avions ou même par des vedettes sanitaires qui sillonnent les rivières de l’Amazonie pour porter secours et donner des soins aux Indiens qui vivent là, sur ces rives.

La recherche
Dans la mesure où elle respecte l’homme et la vie, la recherche permet de soigner et, si possible, de guérir. Les adventistes s’investissent dans la recherche technologique, biologique et médicale, en accord avec leur conception de l’homme et dans le respect des lois régissant la médecine. C’est ainsi que la Faculté de médecine de l’Université de Loma Linda, en Californie, se trouve à la pointe de la recherche dans le traitement du cancer. Elle est aussi le centre le plus performant pour les transplantations cardia­ques des nouveau-nés et des nourrissons (plus de 60 cas à ce jour, avec 80 % de survie). Des équipes pluridisciplinaires, notamment en cardiologie, font des séjours dans différents pays du monde (Russie, Chine, Moyen-Orient, etc.), pour former des professionnels nationaux aux techniques avancées.

L’éducation à la santé
Depuis de nombreuses années, La Ligue Vie et Santé travaille auprès du public. Elle s’est fait connaître par un séminaire efficace pour cesser de fumer: le Plan de 5 Jours. D’autres séminaires abordent la gestion du stress, la relation d’aide, le contrôle du poids et les principes de base de la nutrition. La Ligue a également une action efficace au niveau de la prévention et de l’information, notamment par ses expositions santé.

L’Association des médecins adventistes de langue française, AMALF, organise un

enseignement postuniversitaire et collabore, au niveau local, aux actions médico-sociales des communautés adventistes. L’AMALF intervient également pour soutenir des actions en faveur des pays en voie de développement. Cette association est constituée de médecins, de paramédicaux et de psychologues.

Dieu offre à l’homme la possibilité de se développer et de s’épanouir dans chacune de ses dimensions: corps, âme et esprit.

L’éducation, de l’enfant bien sûr, mais aussi de l’adulte consiste à découvrir et à exploiter cette faculté de développement dont chaque être humain dispose. Apprendre un métier et acquérir le savoir-faire pour bien le pratiquer représente un premier objectif. Toutefois, la philosophie adventiste désire aller plus loin. Son but est également de contribuer à la formation de caractères équilibrés en cultivant la notion de service dans la vie professionnelle et sociale.

L’intérêt que les adventistes portent à l’éducation et à l’instruction a poussé l’organi­sation de l’Église à mettre en place un grand système protestant d’enseignement. Actuellement, celui-ci comprend plus de 100 universités ou écoles supérieures, 1 618 établissements d’enseignement secondaire et 5666 écoles primaires.

L’action de l’Église adventiste en matière d’éducation ne se limite pas à son système scolaire. Depuis 1893, un département de l’Église est entièrement consacré aux besoins de la jeunesse adventiste et aux activités de scoutisme. Chaque année, il coordonne près de 6000 associations encadrant quelque 4 millions de jeunes de 8 à 18 ans. Ses programmes proposent des activités sportives, sociales et spirituelles. En France et en Suisse, les responsables de l’encadrement suivent les stages de forma­tion de l’État. Ils peuvent ainsi offrir aux jeunes des camps ou week-ends variés (kayak, voile, équitation, ski, sports divers, découverte de la nature, etc.).

L’Église adventiste considère la division du monde chrétien comme un scandale et une cause de faiblesse pour le témoignage chrétien. Elle pense qu’il est du devoir de tous les chrétiens de s’efforcer de «conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix» (Éphésiens 4.13).

Les adventistes du septième jour ne sont favorables ni à la fusion des Églises ni à l’uniformité de leurs institutions, mais à l’unité des individus réunis autour de la Bible et de l’enseignement de Jésus-Christ.

Ils reconnaissent ainsi que toute organisation qui présente le Christ aux hommes est un élément du plan divin dans l’évangélisation du monde. Ils souhaitent donc manifes­ter un esprit d’accueil et de tolérance envers les autres confessions religieuses.

Les adventistes considèrent que tous les hommes sont égaux devant Dieu et ils 

rejettent tout sectarisme qui serait manifesté envers une personne à cause de sa race, sa nationalité ou sa croyance religieuse. Ils reconnaissent volontiers que l’on peut trouver des chrétiens sincères dans les autres Églises, et ils collaborent avec toutes organisations qui cherchent à soulager les souffrances humaines et à exalter le Christ devant les hommes.

L’Église adventiste participe souvent à des réunions interconfessionnelles organisées, par exemple, à l’occasion de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens. Elle collabore à l’organisation d’expositions bibliques avec les autres communautés. Sur un plan plus générai, elle participe, sans en être membre, aux discussions du Conseil œcuménique des Églises (CCE). Son statut d’observateur lui permet de collaborer aux travaux de la commission « Foi et constitution ».

Les échanges ne sont pas rares entre théologiens adventistes, protestants, catholi­ques et orthodoxes. Depuis de nombreuses années, L’Église adventiste assure le secrétariat de la Communion des Eglises non membres du CCE (World Communion of Churches). La conférence générale des adventistes du septième jour a entrepris un dialogue avec la Fédération luthérienne mondiale (FLM), l’Alliance réformée mondiale (ARM), l’Armée du salut, l’Alliance évangélique mondiale (AEM), l’Église presbytérienne, l’Alliance baptiste mondiale (ABM), etc.

Membre de l’Alliance biblique universelle et de la Société biblique française, l’Église adventiste contribue activement à la traduction, l’édition et la diffusion de la Bible dans plusieurs pays.

Elle reconnaît à ses membres le droit de changer librement leur affiliation religieuse en fonction de leurs convictions. L’Église adventiste attend des autres organisations religieuses le même esprit de liberté de conscience.

L’Union des Fédérations adventistes de France (UFA) est membre depuis le 11 mars 2006, de la Fédération protestante de France (FPF). Elle participe à la vie de la FPF et à ses différentes commissions de travail. Ce sont là des relations bénéfiques de l’Eglise adventiste de France avec la Fédération protestante depuis 1929.

Dans différentes parties du monde, des Unions d’églises ou de Fédérations adventistes sont membres de Fédérations, d’entités ou de regroupement protestant (Allemagne, Belgique, Espagne, Italie, Finlande, Slovaquie, etc).

Depuis 1893, l’Église adventiste s’est intéressée aux droits de l’homme et aux libertés fondamentales, notamment la liberté de pensée, de conscience et de religion.

Elle a donc créé un Département de la liberté religieuse dans ses différentes institu­tions. Celui-ci organise, chaque année au mois de janvier, une journée spéciale pour la liberté religieuse. C’est ainsi que les 61 818 Églises adventistes présentes dans 204 pays dans le monde consacrent une journée à ce thème.

Le Département de la liberté religieuse fait appel à l’IRLA (International Religious Liberty Association), dont le siège est à Silver Spring (Maryland), aux États-Unis, ou à l’AIDLR (Association internationale pour la défense de la liberté religieuse), dont le siège est à Berne (Suisse). Ces deux associations mettent à la disposition de l’Église adventiste, comme de toute autre dénomination religieuse qui en ferait la demande, des bulletins de souscription et d’adhésion, des plans de sermons, des rapports d’activités ainsi que les revues Conscience et Liberté ou Fides et Libertas.

Depuis 1978, l’AIDlR est une ONG (Organisation non gouvernementale) accréditée auprès du Comité de l’ECOSOC des Nations Unies, à New York et à Genève, et dotée du statut participatif au Conseil de !’Europe, à Strasbourg.

Son but est de soutenir le principe fondamental de l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée le 10 décembre 1948, ainsi que celui de l’article 9 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales adoptée le 4 novembre 1950 :

«Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion: ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites.»

Certains membres adventistes collaborent avec l’ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture), d’autres avec AMNESTY INTERNATIONAL, mais la majorité des membres soutiennent les actions de l’AIDlR sur la liberté de pensée, de conscience et de religion.

La section française de l’AIDlR publie à l’intention de ses adhérents un bulletin semestriel liberté sur la liberté religieuse des différentes familles religieuses chrétien­nes, musulmanes, juives ou autres.

Sites web : www.libertereligieuse.com et www.aidlr.org

En vidéo....